Fête de la Terre 21 Mai 2017 /// Villié-Morgon (69) /// Les « Grands Corps »

Pour la deuxième année consécutive, à la Fête de la Terre, nous accueillons Fontencomble. Elle nous présentera ses « Grands Corps », sa vision grand-format de l’Humanité. Des visages, des corps, des morceaux de corps. « Dans un monde de plus en plus déshumanisé, de plus en plus individualiste, l’Homme avec ses aspérités mentales et physiques dérange. On nous voudrait trop lisses, trop semblables. Pourtant, personne n’est lisse, nous sommes tous tordus, inégaux, accidentés, âpres et rugueux… C’est ce que j’essaie de donner à voir, c’est ma manière de résister. »

En corps de cendres

Créée dans la continuité d’une exposition en Belgique, cette série est une prise de position sur la liberté du corps. Les peintures à la cendre de bois et les corsets brodés montrent l’enfermement des femmes (« tenez-les bien serrées ») mais aussi une manière pour certaines de le maîtriser. On retrouve cette ambivalence chez les hommes, qui eux aussi ont porté le corset et subissent la coercition de leur chair. Le Féminisme ne peut être qu’une libération mutuelle.

En corps vivants ?

Exposées pour la première fois, nous aurons aussi l’occasion de voir les dernières créations de Fontencomble, « Pas tout à fait », « Ce moment », « Et puis vient un jour », réalisées ce printemps. Ces trois toiles sont trois moments où la vie balbutie, doute, se révèle, se contemple, se ressaisie, se relève et lutte. On voit les corps mais c’est l’invisible qui est peint, brodé, rapiécé. Ces œuvres ont été une épreuve, où le corps s’exprime par sa douleur, révélant le courage et l’acharnement du cœur.

Nous sommes très fiers de continuer cette belle histoire et de vous permettre de la rencontrer. Elle aime rien de plus que la solidarité, la lutte, l’amitié et l’amour. Qu’elle partage abondement. Jusqu’au visuel de la Fête qu’elle nous a offert !